Un prurit tenace

     Charles, la cinquantaine, est venu consulter il y a un an et demi pour des crises de prurit journalières, très intenses et qui durent depuis plusieurs années, malgré les consultations et les traitements de la médecine classique.


      Dans ses antécédents il signale de l’eczéma dans l’enfance et un traumatisme du genou à 23 ans n’ayant pas fait l’objet d’un traitement particulier. Il est suivi pour une hémochromatose. Il prend un traitement contre les brûlures d’estomac. Il parle aussi d’une peur des fantômes suite à un film.


     Le praticien teste au TRM les vitamines, la poussière, le sucre, les poils de chat et la farine. Le bras tombe pour la farine de blé. Charles se réharmonise avec l’aide du praticien pour la farine de blé. Il lui demande de venir la prochaine fois avec son traitement.


     Quand il revient un mois plus tard, il signale au praticien avoir moins souffert de prurit, mais il le ressent encore beaucoup quand il est sur l’ordinateur et après avoir pris du café.

Sont testés

« le médicament pour l’estomac » : ↓ (le bras descend),

« la pommade » :↓,

« le café » :↓ .

     Charles se ré-harmonise avec ces éléments. Puis nouveau TRM sur la peur des fantômes. La phrase qui fait le plus son bras et qui sera utilisée pour l’HG est « perturbation par un film sur les fantômes » ; 

Enfin, « ondes électromagnétiques » :↓ auxquelles Charles se ré harmonise en HG.


     À la troisième séance, il signale au praticien une nouvelle aggravation du prurit. L’hémochromatose s’est aggravée, il a dû subir 6 saignées. En revanche, il n’est plus gêné quand on parle des fantômes et il est moins fatigué.

     Le praticien lui propose de tester « hémochromatose » :↓ auquel Charles se ré-harmonise. Depuis, il n’a plu eu besoin de saignée.


     L’alimentation est testée comme cause de prurit, cela baisse un peu. La viande, un peu plus. « La viande de porc », cela baisse beaucoup. Nouvelle pratique de l’HG pour la viande de porc.


     À la consultation suivante, il se sent mieux, moins fatigué, moins de prurit.


     Test et nouvelle désensibilisation par HG : une autre pommade, les bas de contention, le cuivre, le magnésium. Le praticien le revoit 6 mois plus tard pour des angoisses suite au suicide d’une amie et à l’alcoolisme de son frère. Tests pour rechercher ce qui fait baisser son énergie et ré-harmonisation : « incompréhension du suicide de mon amie » et « manque de reconnaissance »


     Il a encore des crises de prurit nocturne et nous convenons d’un nouveau rendez-vous pour cela.


     Quand il revient, il dit que le travail d’HG lui a fait beaucoup de bien pour ses angoisses, mais il se plaint toujours de prurit nocturne

Nouveau test pour les traitements :

la farine : →,

la viande de porc : ↓.

Recherche alors de la cause psychique de l’intolérance à la viande de porc : « incompréhension quand j’ai vu tuer un porc dans mon enfance ». Nous traitons alors « incompréhension ». Nouveau test : le bras ne baisse plus à « viande de porc » sans l’avoir traitée.


     Le praticien lui demande comment cela a été à la séance suivante, il dit que le prurit est resté fort pendant un mois, puis a disparu complètement pendant 15 jours, mais a tendance à revenir. Test :

cause psychique : ↓.

Discussion, il dit qu’il a beaucoup de difficultés à dire non. De plus, étant au chômage, il se sent inutile. Test et traitement : « je sais dire non » puis « je me sens inutile ».


     À la dernière consultation, il se sentait beaucoup mieux mais présentait encore du prurit en rentrant dans la salle de séjour. La recherche d’un élément perturbateur amène à « ficus ». Après le traitement, le bras ne baisse plus pour ficus, ni pour prurit.



     Comme vous pouvez le voir ici, les personnes souffrent souvent de plusieurs pathologies qu’il faut traiter au fur et à mesure qu’elles se présentent. Le prurit, pour Charles avait de nombreuses causes. Au fur et à mesure, non seulement le symptôme qui l’avait fait venir s’améliore, mais aussi son état général, son moral…L’hémochromatose est beaucoup moins gênante.


     Notez que les récidives sont dues à une réactivation de la cause psychique de l’allergie ou de l’intolérance.

     Souvent plusieurs consultations sont nécessaires, c’est comme des couches qu’on enlève et le patient se sent progressivement mieux, plus à l’aise avec ses proches, moins anxieux…