Les troubles du sommeil

    Comme les cas pratiques l’ont démontré, les difficultés d’endormissement, les réveils fréquents, l’impossibilité de se rendormir et autres troubles du même type, sont souvent dus à des peurs, à des troubles émotionnels : la peur du noir, d’être seul, des fantômes… chez les jeunes enfants. La culpabilité, la peur de mal faire, la peur de l’avenir, la jalousie… chez les adultes.


    La plupart du temps, ces sentiments « parasites » sont inconscients. Les patients sont vraiment surpris de voir leur bras chuter quand on leur demande de traduire en mots une émotion de ce genre. Avant le test, ils ne s’imaginent même pas qu’une telle chose puisse les perturber mais, une fois traités par HG, ils se rendent compte que leur sommeil s’améliore et devient de meilleure qualité.


    Je me souviens notamment d’une patiente qui dormait mal depuis le décès de son père. Au TRM, c’est bien le mot « culpabilité »  qui  a  fait  baisser  le  bras  et  non  « tristesse », « chagrin », « sentiment d’être abandonnée » comme après des deuils vécus par d’autres. En effet, alors qu’elle lui rendait visite quotidiennement, elle n’était pas allé le voir la veille de sa disparition et s’en voulait. C’est en traitant « culpabilité liée au décès de mon père » par l’HG qu’elle a retrouvé la qualité de son sommeil perturbé depuis 5 ans.


    Evidemment, le sentiment toxique en cause est à rechercher pour chaque patient. Parfois, il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu. Tant que tout n’aura pas été traité, il y aura amélioration, mais la guérison ne sera complète que quand tous les facteurs auront été traités.