Peur d’être enfermé

     Un homme de 35 ans vient consulter pour de très fortes angoisses ressenties au cours de ses manœuvres d’entraînement comme pompier volontaire. À part cela, il est heureux en famille et n’a pas de soucis dans sa vie professionnelle.


     C’est important pour lui de rester pompier. Mais les exercices sont très difficiles : il faut rester dans le noir, avec un masque respiratoire et évoluer dans de petites cages pour simuler la recherche des blessés dans un incendie. À chaque fois, il a l’impression qu’il étouffe, qu’il va mourir. Il a sombré dans un état dépressif et on lui a prescrit des antidépresseurs qu’il prend sans que ses angoisses diminuent.


     Au cours de la première séance ont été traitées la peur de porter un masque respiratoire, la peur du noir et la peur d’évoluer dans les cages.


     À l’issue de cette séance, le patient a ressenti une libération, il se sentait mieux.


     Une deuxième séance a permis de compléter le traitement et de le libérer totalement de ses peurs.


     Quand il a de nouveau participé aux mêmes manœuvres, il n’a plus ressenti de panique et a parfaitement réussi. Il est même celui qui a consommé le moins d’oxygène ! Par la suite il a pu arrêter ses antidépresseurs.



     On doit noter que la volonté est très peu efficace dans la maîtrise de la peur panique : même en forçant, en faisant preuve d’un grand courage, les symptômes persistent. L’HG, en agissant sur les mémoires du subconscient et en supprimant l’émotion liée au traumatisme initial, permet d’être au mieux de ses capacités.