L’influence du psychisme est plus importante qu’on ne le croit dans les problèmes d’allergie.

     Vous vous souvenez du garçon que j’avais traité pour une allergie à la poussière et qui avait récidivé après avoir été insulté par ses copains. L’enfant avait trouvé l’attitude de ses copains «sale» et avait « matérialisé » cette saleté dans la poussière qui était de même nature pour lui.

     De la même façon, chez plusieurs autres personnes, j’ai pu faire le rapprochement entre le sucre et la tendresse : la douceur appartient aux deux.

Voici un de ces cas :
     Un consultant présentait une intolérance au sucre. Je l’avais traité, mais quelques mois plus tard, il avait récidivé et était de nouveau fatigué après les repas. Au TRM, le bras tombait à nouveau quand il tenait le sucre. Par association, j’ai donc recherché un trouble lié à la tendresse en ayant recours au TRM : la résistance musculaire chutait là aussi.

     Je lui ai alors demandé de répéter le mot « tendresse » pendant cinq minutes tandis que je pratiquais l’HG.

     Lors des TRM de contrôle, l’évocation de la tendresse n’entraînait plus de baisse du tonus musculaire, ni le sucre lui-même, alors que cet élément n’avait pas été traité directement !

     Cependant, ne faisons pas de généralisation. Chaque élément n’a pas la même signification d’un individu à un autre et dans tous les cas, il faut trouver le code qui convient à l’un comme à l’autre.

     Ce que nous pouvons déduire de ces expériences c’est qu’une allergie ou une intolérance peut être le marquage d’un « choc psychique ».

     L’intolérance au gluten est très répandue en France actuellement. Si le praticien se contente de désensibiliser le consultant au gluten, le TRM va être corrigé dès la fin de la consultation, mais dans les jours qui suivent, il risque très fort de récidiver. Imaginons que l’intolérance au gluten soit liée au sentiment d’indignité d’une maman pour son enfant. Dès qu’elle va revoir son enfant, cette mémoire va être avivée à nouveau et l’intolérance au gluten recommencera !

     La désensibilisation aura été efficace certes, mais très éphémère ! C’est pourquoi il est important de rechercher l’origine des troubles présentés, souvent dès le départ, mais impérativement en cas de récidive.