Troubles du sommeil

     Sébastien, 55 ans, professeur de sport, consulte régulièrement pour des douleurs musculaires, mais cette fois il se plaint de troubles du sommeil : il a des difficultés à s’endormir, se réveille souvent…

     Le praticien recherche avec le TRM, ce qui peut en être la cause : soucis à la maison : non _ soucis au travail : un peu _ perfectionnisme : oui, beaucoup. C’est donc « perfectionnisme » qui va être répété en HG.

     À la consultation suivante, suite à une chute à ski, le patient, quand le praticien lui pose la question, dit qu’il a retrouvé son sommeil après la dernière séance.



     Nicole, la soixantaine vient régulièrement consulter pour des douleurs ostéo-musculaires. L’OB l’améliore beaucoup.

     Cette fois, elle vient consulter pour des réveils nocturnes fréquents avec sensation de mort imminente. Le praticien utilise le TRM pour trouver une cause possible à ces insomnies : peur de faire des cauchemars, non ; insomnie provoquée par des troubles digestifs, non ;… finalement, ce qui fait nettement baisser le bras est : « manque de liberté ». Le thérapeute pratique donc l’HG pendant que la femme répète ces mots.

     Quand la femme revient deux mois plus tard, elle ne souffre plus de troubles du sommeil.




     Véronique consulte régulièrement en OB pour des migraines et des douleurs lombaires qui sont très atténuées après quelques séances.

     C’est alors qu’elle parle de ses troubles du sommeil. Elle a beaucoup de difficultés à s’endormir et se réveille fréquemment en ayant l’impression d’être paralysée, une sensation qui lui est particulièrement désagréable. De surcroît, au réveil, elle se sent fatiguée.

      Le praticien propose un travail d’HG. Le TRM montre que l’origine de la baisse de l’énergie est exprimée par la phrase : « j’ai peur de suivre un mauvais chemin ». C’est donc cette phrase qui va être utilisée pour le traitement en HG.


     À la séance suivante, la patiente dort mieux la nuit. Les crises où elle avait l’impression d’être paralysée ont disparu. Elle est reposée au réveil.


     Trois mois plus tard, la patiente revient en se plaignant de réveils fréquents depuis un mois, mais sans reprise des sensations angoissantes. L’HG est à nouveau pratiquée en employant cette fois une autre phrase : « peur de mal faire ». Au cours du travail, la patiente revoit une scène où elle avait subi des sanctions administratives. Puis elle ressent de la détente, les douleurs et les crampes musculaires qui s’étaient manifestées pendant la séance disparaissent.




     Très souvent la récidive d’un trouble est liée à une nouvelle confrontation avec une situation qui rappelle un « traumatisme » mal digéré de l’enfance. Le premier traitement avait permis d’enlever une partie de ce sentiment, mais il restait d’autres aspects, d’autres facettes


     Les troubles du sommeil peuvent avoir de multiples causes. Le TRM permet de les identifier et l’HG de les traiter.


     Ces « pensées toxiques » ne perturberont plus le sommeil et on pourra même souvent avoir la surprise de voir d’autres symptômes disparaître : crampes musculaires, nervosité…