Découverte du Test de Réponse Musculaire (TRM)

C’est alors que le Dr Bagur de Lyon, un des médecins qui m’avait parlé de la méthode NAET m’a invitée à une nouvelle formation. Pensant qu’il s’agissait d’un enseignement concernant cette pratique, je me suis inscrite. En fait, il n’en était rien : c’était un séminaire sur la Thérapie du Champ Mental (TCM), une méthode de soin créée par le Dr Roger Callahan.
            Comme j’avais fait le déplacement, j’ai suivi ce cours qui nous apprenait, entre autres, à pratiquer le test de réponse musculaire (TRM). 
            Je dois avouer que je fus d’abord très sceptique et que pour m’aider à y voir plus clair, je me proposai comme volontaire pour réaliser la première expérience qui nous était soumise :
            Je devais tendre un bras et me nommer par mon prénom pendant que l’enseignant exerçait une pression sur ce bras. Puis dans un deuxième temps, alors que nous procédions de la même façon, je devais me désigner par un autre prénom que le mien.

            J’ai tendu le bras et j’ai été très surprise de voir qu’effectivement, quand je me nommais par mon prénom, mon bras résistait alors que quand j’utilisais un autre prénom, je n’arrivais pas à résister à la pression qui s’exerçait sur lui.
            Nous avons ensuite pratiqué deux par deux en constatant que l’effet se produisait toujours : quand j’exerçais une pression sur le bras de mon voisin, ce dernier manquait de force chaque fois qu’il disait porter un autre prénom que le sien.


            Puis nous avons appris à traiter les peurs.

            Dans un premier temps, il nous a été demandé de vérifier que la simple évocation d’une peur par une personne lui faisait baisser son énergie. On nous a expliqué ensuite que le traitement se pratique alors en stimulant par massage les points des deux branches du méridien vessie de la personne (dans le dos, de chaque côté de la colonne vertébrale) pendant qu’elle évoque sa peur. La séance se termine en vérifiant par le TRM que l’évocation de

l’objet de la peur n’entraîne plus de baisse d’énergie. 
            Lorsque je me suis livrée à cette deuxième expérience, j’ai effectivement pu constater que la réponse donnée au TRM avait changé, mais mon scepticisme persistait : quel crédit pouvais-je donner à ce genre de méthode? Quelque temps plus tard pourtant, à mon grand étonnement, j’ai pu vérifier sur moi-même que la peur de parler en public qui me tétanisait auparavant, avait bien disparu…

            J’en vins alors à la conclusion que la stimulation des points du méridien vessie dans le dos est une autre façon de traiter tous les méridiens puisque chaque point « SHU » situé à ce niveau est relié à un autre méridien. De retour à mon cabinet, et pour traiter les allergies, j’abandonnai le travail crânien que je faisais jusque-là pour permettre la ré-harmonisation et essayai de l’obtenir par une stimulation des points du méridien vessie dans le dos. Avec chaque fois d’excellents résultats !


            Comme avec l’OB j’avais appris à traiter dans l’aura (l’enveloppe énergétique qui entoure chaque être), j’essayai aussi de désensibiliser en étant simplement présente à côté du patient, dans la même attitude que celle que j’adoptais pour pratiquer en OB. Et les mêmes résultats furent au rendez-vous !

            J’ai alors essayé de déterminer quelle devrait être la meilleure méthode à utiliser, mais sans pouvoir trancher puisque une fois qu’on a traité une allergie d’une certaine façon, on ne peut plus utiliser une autre méthode pour répéter l’expérience : la nocivité de l’allergène ayant totalement disparu !
            Pour certains patients le traitement dure deux minutes, pour d’autres cinq, quelle que soit la méthode employée : tout dépend, je crois, de l’influence plus ou moins grande du psychisme dans le trouble.
            Évidemment, j’ai aussi proposé à certains patients de les aider à se débarrasser de leurs peurs. C’est ainsi que j’ai pu aider une femme à passer un examen auquel elle avait déjà échoué plusieurs fois à cause d’une panique irraisonnée…


            L’efficacité de ces différentes méthodes reste la même : que je pratique en crânien, que je stimule les points du dos, ou que je reste simplement à côté du consultant, du moment que je me mets en « état de présence » pendant qu’il évoque ses peurs, son mal-être, son allergie, ou mieux les origines de ces troubles qui ont pu être découverts grâce au TRM.

 

            Aussi, en HG, je préconise, en premier lieu l’état de présence du praticien, la mise en mots des troubles qui ont amenés le consultant à venir, la recherche de l’origine de ce trouble et la ré-harmonisation de cette origine. Ensuite nous vérifions si d’autres origines sont à ré-harmoniser, jusqu’à ce que ce qui a amené le consultant à venir ne le perturbe plus.

 


            Cependant en pratique, ce n’est pas toujours aussi simple et je vous invite fortement à suivre une formation en HG pour pratiquer.