L'état de présence
Le praticien se met en état de présence :
- il se centre sur son Hara, (son centre de gravité), un centre d’énergie situé 2 centimètres en arrière et en dessous de l’ombilic (centrage). Depuis ce centre, le praticien envoie des racines vers le centre de la terre et des antennes vers le cosmos (ancrage). Il pense je suis dans l’ici et maintenant.
NB, ceci se fait en utilisant l’imagination qui est le « moteur » de notre état énergétique, comme les muscles sont le moteur de notre état physique.
C’est un positionnement très simple, très rapide à effectuer, une à deux secondes. Il est nécessaire pour accompagner quelqu’un dans le travail en Harmonisation Globale, on devient ainsi un catalyseur, un pilier sur lequel la partie guérisseuse du consultant va pouvoir s’appuyer.
Au cours des formations, on apprend aux participants à se mettre en état de présence et à vérifier qu’ils y sont réellement : quand on les pousse, ils ont une stabilité beaucoup plus importante, c’est beaucoup plus difficile de les déstabiliser.
C’est un état qu’avec l’entrainement on peut garder en permanence. Mais c’est très important de s’y mettre en cas de difficultés, de conflits. Des profs m’ont ainsi dit qu’en cas de chahut dans la classe, s’ils se mettaient en état de présence, cela se passait beaucoup mieux. De même si vous devez aller à une réunion, rencontrer quelqu’un avec qui vous êtes en conflit, si vous êtes en état de présence, c'est plus facile.
Vous arriverez à « prendre du recul », à ne pas répondre à l’agression, mais vous pourrez trouver les mots qui vont permettre à chacun de retrouver le dialogue. Par exemple quelqu’un vous aborde et vous dit : « tu es mal habillé ». La première réaction sera de se défendre, par exemple, « et toi tu t’es regardé ». Mais si vous êtes en état de présence, vous pourrez simplement répondre : « oui, tu trouves que je suis mal habillé » et vous pourrez parler ensuite de ce qui vous préoccupe. La personne se sentira entendue, vous n’aurez pas fait semblant de ne pas entendre, mais cela aura beaucoup moins d’impact. C’est reconnu et on peut passer à autre chose.
Beaucoup de personnes font une courte méditation, imaginent des protections autour d’elles… mais quand on les pousse, elles sont moins stable que si elles prennent simplement deux secondes pour de centrer, s’ancrer et être ici et maintenant.
En état de présence, on sera beaucoup moins agressé des entités, que ce soit dans les soins, dans les transports en commun...
Pensez aux pratiquants en arts martiaux qui utilisent ainsi le hara pour les combats, cela leur donne leur force.