Mathilde, la soixantaine, se retrouve en quelques jours couverte d’eczéma ; ses mains, ses paupières sont oedématiées. Elle fait pratiquer les tests avec le TRM : très nombreuses allergies alimentaires, dont le gluten. Elle supprime tous les aliments incriminés dont le gluten de son alimentation. Elle se fait peu à peu désensibiliser avec l’HG. Les désensibilisations sont efficaces et lui permettent d’élargir son alimentation, mais sont suivies de récidives, comme l’allergie au gluten qui disparaît un jour ou deux et revient.

     Mathilde recherche alors le choc psychique qui a pu causer ces troubles. Elle se souvient que ses premières allergies ont commencé plusieurs années auparavant, quand elle s’est trouvée confrontée à une femme dont l’enfant était mort dans ses bras. Elle se fait tester au TRM « mon enfant est mort », le bras baisse complètement. Elle n’a jamais perdu d’enfant, au moins dans cette vie. S’agit-il d’une intrication avec la femme ? S’agit-il de rappel de vies antérieures (pour ceux qui y croient) ? Où des deux ?

     Quelques jours avant la grosse crise d’allergie, elle avait rencontré la famille de la personne qui avait perdu son enfant. Elle s’est alors fait traiter en HG avec la phrase : « j’ai perdu mon bébé » et depuis, elle n’est plus allergique au gluten, (sans de nouveau se désensibiliser au gluten, ce qui était inefficace pour elle), peut manger à nouveau comme tout le monde de la farine et ses dérivés…